Ce site est un hommage à notre Mémé de Réauville

Mode d'emploi

Ecrivez moi !

réauville2.jpg (204899 octets)

Lisez moi Arbre Écrivez moi Chanson Mémé

Réauville

  

 Ses parents

leurs enfants

Mode d'emploi

Lucienne EYMARD

née le 12 décembre 1901 
décédée le 2 janvier 2004 
à REAUVILLE

Marcel JEAN

Mémé de Réauville…

C’est ainsi que tout le monde t’appelle, depuis toujours.

Que de souvenirs à Réauville !

Que de souvenirs dans ta maison !

Que de souvenirs associés à toi !

Tu étais la Mémé de tout le monde, grande femme, robuste, à qui le travail ne faisait pas peur.

D'ailleurs, as tu jamais eu peur ?

Ta maison, toujours pleine, a toujours été un havre de tranquillité, de paix et de bonheur contenu.

Ta vie s’est déroulée durant tout ce siècle de bouleversements, formidables élans d’enthousiasme ou dramatiques instants de haine.

Tu as su traverser tout cela, tu as su participer en tenant ton rôle, sans débordement, jamais…

Tu es née à Réauville, dans cette maison que tu as habitée toute ta vie et qui a vu ta famille s’épanouir avec d’abord tes six enfants et c’est maintenant plus d’une centaine de descendants qui te doivent la vie.

 

Courageuse, volontaire, tu n’aimais pas t’attendrir sur quoi que ce soit.

La vie coulait en toi comme une rivière apaisante et cela te donnait un caractère d’immortalité qui nous rassurait. Tu étais le passé et l’avenir confondus.

Aujourd’hui, pour nous tous, c’est un livre qui se ferme.

Un livre d’amour ; l’amour que, sans cesse, tu as su distribuer autour de toi, l’amour que tu as pu connaître, mais ça, l’histoire ne nous le dit pas.

Maintenant tu reposes en paix.

Ton départ s’est fait en harmonie avec ta vie, sans bruit.

Tu as voulu faire une dernière ballade sur les sentiers odorants de ce village que tu aimes tant et tu as pris le seul chemin que tu ne connaissais pas, ce chemin dont on ne revient pas.

Pour nous, ta silhouette restera à jamais gravée devant ta maison, assise sur le banc de pierres, ta canne en main, tes boucles blanches s’agitant dans le mistral et tes yeux pétillants de vie nous répétant sans cesse que tout va bien en fredonnant cette chanson mélancolique.

 

Debat ma finestro Se canto, qué canto

Y a oun oisellou Canto pas per you

Touto la neï canto Canto per ma mio

Canto sa cantou Qu’es allendé you

 

Il est temps maintenant de refermer le livre.

Adieu Mémé.

Haut de page